Compost : mise en œuvre. Voici la meilleure façon de faire son compost. Les déchets de jardin et de cuisine sont volumineux, et sources de bien-être pour la vie du sol et donc des plantes.

1. Un mixte H2O et O²

Le compostage est un procédé naturel de transformation des matières organiques, c’est-à-dire ce qui provient du vivant (herbe, racine, feuille, excrément d’animaux, cendre, cadavres de bestioles…), en matières minérales, celles dont les plantes se nourrissent. Faire du compost avec des déchets redonne une seconde vie à des déchets, valorise ce qui de toute façon jetable.

Il existe deux groupes de déchets, les matières vertes et les brunes. Les vertes, comme l’herbe (qui est verte ça tombe bien !) sont des matières molles car pleines d’eau. Les brunes, comme le bois (qui est brun, ça alors !) mais aussi la paille, les feuilles sèches… contiennent beaucoup moins d’eau.

Les vertes sont des matières azotées, les brunes, riches en carbone. C’est pourquoi il faut les mélanger pour obtenir un ensemble compostable.

2. compost : mise en œuvre

A retenir, les 3 règles d’or : mélanger les matières, les maintenir humides mais non trempées et aérer le tout de temps en temps en remuant le tas.

Compost : mise en œuvre. Composteur où sont mélangées matières vertes et brunes.
Composteur où sont mélangées matières vertes et brunes.

3. Peut-on tout mettre ?

Oui mais… D’après ce qui est écrit pratiquement dans tous les ouvrages traitant du compostage, on précise de ne pas mettre au compost les végétaux malades ainsi que les herbes montées en graines. Principe de précaution ? Peut-être mais de quoi ? Sauf erreur – et je peux en commettre –  je n’ai trouvé nulle part, des expériences relatant une infestation plus importante sur des végétaux qui aurait été fertilisées avec un compost fait avec des matières végétales parasitées par des champignons pathogènes.

En d’autres termes, ce n’est pas parce que vous avez mis au compost des feuilles de pommier ou de rosier malades, que les plantes recevant le compost seront plus vulnérables. D’ailleurs une plante bien nourrie avec du compost est moins vulnérable aux attaques parasitaires. Pour moi le risque n’est pas plus important. Si votre plante est faible ou fragilisée, par une mauvaise nutrition ou un aléa climatique, vous êtes en face d’un risque majeur de parasitage.

Par expérience, je mets tout au compost. Il est vrai que je le fais « correctement ». Celui-ci monte en température et  les germes se détruisent, et les graines perdent leur pouvoir germinatif, les insectes et vers faisant le reste.

Compost : mise en œuvre. Les matières vertes et brunes sont mélangées, arrosées. Il n'y a plus qu'a attendre.
les matières vertes et brunes sont mélangées, arrosées. Il n’y a plus qu’à attendre

4. Et si ça sent mauvais ?

Manque d’air ! Le compost en court est trop tassé ou trop humide. On le retourne et les choses rentrent dans l’ordre rapidement. Avec une fourche, vous videz le contenu et en rechargeant le composteur, les matières se mélangent. Le tout s’aère et l’odeur nauséabonde disparait.

5. Quand pourrais-je m’en servir ?

Patience ! Dès que le résultat ressemble à du terreau du commerce, quand on ne peut plus reconnaître les sources premières. (la pelure de la banane ou les feuilles du poireau).

Au minimum, c’est 6 mois d’attente mais plus souvent l‘année entière voire plus si le tas sèche en cours de route, et/ou les matières brunes comme le petit bois, sont nombreuses. Si le compost s’utilise en automne au pied des arbres ou des haies, il peut s’utilisé alors que la décomposition n’est pas totale. Le processus continuera a se faire, même étalé au sol.

6. Quand commencer un compost ?

Dès que vous avez des déchets…

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