Plantations en jardinière, balconnière et autres pots
Vous êtes nombreux à me poser des questions sur les plantations en jardinière ou en pot. Quel contenant choisir ? Quel terreau utiliser ? Quelle quantité de billes d’argile doit-on mettre dans le fond ?
Visiblement, les jardins de pots, sur balcon ou terrasse existent encore et c’est tant mieux.
Voici un résumé de ce qu’il est préférable de faire.
Le choix du contenant
Tout dépend des plantes que l’on souhaite. Les plantes à massifs, les annuelles, comme les lobélia, pétunia, œillet et rose d’Inde, surfinia, diascia, bégonia, bidens, cléome, célosie… et les condimentaires, persil, ciboulette, thym, menthe…se contentent des balconnières traditionnelles, mais ne vous dispense pas de fertiliser vos plantes régulièrement.
Question économie, je choisi la récup’ ! Les cimetières sont pleins de pots terre cuite de diamètre adéquat pour toutes les plantes à massif et condimentaires ! Ce sont les pots à chrysanthème qui ne servent plus et remplissent les poubelles. Même fêlés ils servent encore, il suffit d’en emboîter deux, et le tour est joué !
Les arbustes et plantes vivaces à grand développement sont plus gourmands en volume de terre. L’enracinement est tel qu’il vous faut prévoir des contenants de 40 à 70 cm de profondeur et autant en largeur.
Le drainage
C’est complètement, absolument et irrémédiablement obligatoire ! Les contenants devraient être vendus avec les graviers pour le drainage ! Vous optez pour de la pouzzolane, des billes d’argile, des pots cassés ou les graviers de votre cours, toujours est-il que sans ce drainage, l’évacuation de l’eau se fait mal et l’aération au niveau racinaire n’est que souvenir lointain…du temps où la petite plante était choyée chez son pépiniériste !
L’asphyxie racinaire ne passera pas par moi, j’opte pour un lit de gravier au fond du pot ! La quantité ? Entre 2 et 15 cm d’épaisseur suivant la hauteur du pot, faut quand même laisser de la place pour le terreau.
Le terreau
Terme générique pour dire support de culture, ou substrat, appelé aussi terre de rempotage, le terreau doit être choisi en fonction des plantes qui y feront leurs racines. A moins de vouloir faire votre terreau vous même, vous allez prendre un terreau prêt à l’emploi. Donc il vous faut savoir pour quelles plantes.
Vous oubliez le « terreau horticole » vendu 3 centimes le mètre cube ! Ce sont des économies qui coûtent cher en quantité de plantes à remplacer en cours de saison. Tiens je me suis fait des amis sur ce coût ! (admirable jeu de mot, si si!)
En résumé, vous avez des plantes de terre de bruyère comme l’azalée, rhododendron, fougère…prenez un terreau du même nom. Si c’est un citronnier, vous choisissez un terreau agrumes. Faites de même avec les orchidées, cactus, géranium, plantes fleuries…
Faites votre choix dans la haute ou moyenne gamme. Vous pouvez continuer votre lecture sur le choix du terreau, ici
Quantité de terreau
Les nouvelles jardinières ont inscrit leur volume, quelle bonne idée ! Sinon, pour ceux qui ont séché les cours de math, un petit rappel.
Vous faites l’opération suivante : largeur x longueur x hauteur, en prenant comme unité le mètre. Exemple pour une jardinière de 20 cm de large, 70 de long et 15 de hauteur : 0.20 x 0.70 x 0.15 = 0.021 mètre cube. 1 mètre cube étant égal à 1000 litres, votre jardinière fait 21 litres. (Je vous fais grâce du coefficient de tassement après foisonnement!)
Cas d’un pot rond : surface de base X hauteur. Exemple pour un pot de 40 cm de diamètre sur 50 cm de haut :
Π x r² x h = 3.14 x 0.20 x 0.2 x 0.50 = 0.063 soit 63 litres
On peut aussi prendre le cm comme unité et diviser le total par 1000, c’est vous qui voyez.
La fertilisation
Vous ne pouvez pas y échapper. Le but de la fertilisation est d’avoir de jolies plantes saines, donc nourries convenablement. Prenez une fertilisation (engrais) organique, et laissez chez le marchand l’engrais chimique à 3 centimes le mètre cube ; terreau engrais, même constat.
Néanmoins, il est de bon ton de lire les étiquettes et de respecter les doses et les fréquences mentionnées.
ici vous trouverez les tests de fertilisation que j’ai effectués
L’arrosage
« Je l’arrose comment ma plante ? »
Non mais je vous demande combien de verres d’eau vous allez boire cet été ? Vous restez à l’ombre sur le canapé ou vous êtes un adepte du footing sur la plage en plein après-midi pour qu’on vous voit ? Eh bien pour les plantes c’est pareil. Les paramètres à prendre en compte sont si nombreux que l’indication ne sera qu’approximative. Entre la température, le vent, le stade de la plante, sa grosseur, sa variété et l’âge de l’arrosoir, le mieux est d’observer et d’arroser avant que la plante ne le réclame. Pas simple je vous le concède. Mais avec un peu d’habitude et d’observation, on s’en sort.
Conclusion
Si vous avez 100 € à dépenser, choisissez une plante à 50 € , le reste c’est pour le pot, le terreau, la bille d’argile et la fertilisation. Et vous, vous mettez quoi comme fleurs dans vos pots ?
Je copie colle cet article dans mon carnet de santé…de plantes de mon futur chez moi ! J’ai commencé et constate, à la lecture de ta prose, que j’ai déjà fait pas mal de conneries.
Bises fort !
Mais non, mais non, tu vas y arriver !
Il y a des grandes probabilités que ce soit un champignon, l’oïdium, qu’on appelle aussi le blanc. Vous verrez sur ce site un article sur la manière de soigner les plantes atteintes par ce champignon.