Suite du dossier « peut-on se passer de pesticides au jardin ? » avec des solutions pour se passer de produits phytos au jardin. Si vous avez raté les premiers articles du dossier je vous invite à les lire en cliquant sur les liens suivants :

Comment se passer de produits phyto au jardin ?

Les articles précédents ont mis en avant la dangerosité des produits phyto et les précautions élémentaires à prendre en cas de traitement. Les effets secondaires des produits « bio », comprenez, acceptés en agriculture biologique ont aussi une incidence sur les populations vivantes –sinon ils n’auraient aucun intérêt – avec des « dommages collatéraux». Supprimer le casse-croûte des auxiliaires en supprimant les colonies de pucerons, c’est s’obliger à traiter systématiquement. Il existe plusieurs solutions pour éviter cette escalade. Les appliquer vous fera faire des économies de temps, d’argent et de santé. La liste n’est pas exhaustive mais je vais vous livrer quelques astuces faciles à réaliser pour réduire sinon freiner l’utilisation de produits phyto chimique de synthèse et « bio ».

Pulvérisons les pesticides 1 affiche Botanic

Pulvérisons les pesticides 1 affiche Botanic

La biodiversité.

C’est la diversité de la vie, c’est faire en sorte d’avoir un maximum d’espèces animales et végétales dans son jardin tout en contrôlant leur colonisation.

Pourquoi est-ce important dans un jardin ?
– Tout simplement parce que plus on a d’espèces végétales, plus on a d’espèces animales.
Mais encore ?
– Et parce que les espèces animales vont s’auto réguler. Donc moins de risque pour qu’une population d’indésirables fasse un ravage dans votre jardin. S’il y a ravageurs, il y a, à quelques exceptions près, auxiliaires.

Découvrez mon livre sur le sujet : « Mon jardin au service d’une biodiversité équilibrée« , paru aux Editions Jouvence.

Comment augmenter la biodiversité dans son jardin ?

haie champêtre en remplacement de la haie mono variétale

haie champêtre en remplacement de la haie mono variétale

  • Ne pas planter de haie monovariétale. Si l’investissement de départ (achat) peut sembler plus intéressant, les risques phytosanitaires en sont multipliés. Un arbre malade et c’est la haie qui trinque. Signalons aussi le risque de pollinose accru, car forte augmentation de pollen d’une même espèce.
  • Mettre dans son jardin un maximum de végétaux différents, dans les fleurs, les légumes, les arbustes, les vivaces…
  • Pailler le sol pour abriter les insectes terricoles, gros dévoreurs de parasites (larves, limaces…) ainsi que les vers de terre qui n’aiment ni la chaleur, ni le sec.
  • Ne pas utiliser de désherbant (ou de façon extrêmement localisée)
  • Laisser en place les plantes sauvages, en maîtrisant leur développement
  • Ne pas tondre trop court ( >7 cm)
  • Laisser les premières générations de parasites (pucerons) pour faire venir les auxiliaires.
  • Mettre en place des abris : nichoirs, tas de pierre, de bois, de feuille, de paille…

A suivre…