En fouillant dans ma bibliothèque préférée, celle à qui je dois tant, j’ai retrouvé avec une joie immense « l’encyclopédie visuelle bilingue », éditée par Gallimard en 92.

Et pourquoi me demandez-vous, cette encyclopédie oubliée révèle en moi tant de plaisir ?

Les preuves en photos

Tout simplement parce que ce livre montre, avec preuves photographiques à l’appui, tous les organes cachés ou visibles d’une plante. On y voit un cône de pin de l’Himalaya, une fleur fanée d’une plante caillou, la paroi cellulaire d’une algue verte, ainsi que coloré de rose, le parenchyme cortical du cocotier, qui comme tout le monde le sait se trouve être la couche entre l’épiderme et le tissu vasculaire !

Bon, me direz-vous. Il n’y a pas là de quoi en faire un plat de navets aux châtaignes, une encyclopédie, ça doit être intéressant sinon on l’oublie dans sa bibliothèque préférée…

J’aime entendre le bon sens de la vox populi. Il est vrai que je ne vous ai pas encore tout dit de cette encyclopédie visuelle bilingue. Ce livre magique a non seulement l’immense avantage de vous montrer la face cachée des choses de la vie végétale, mais comme tous les mots sont traduits en anglais, page après page, vous faites d’une pierre deux coups si j’ose dire car il faut le rappeler, le saint fondateur de l’église, Pierre, n’était pas bicéphale. Mais cela n’a rien à voir, revenons à nos plantouses.

L’anglais botanique ? facile !

C’est en parcourant l’encyclopédie visuelle bilingue que j’ai su que : pétale se disait en anglais petal, sépale s’écrivait sepal, qu’un pédicel était un pedicel, qu’outre manche le style était le styl, l’anthère, l’anther, le pétiole, petiol, qu’un cône restait un cône ce qui est tout à fait normal car quand on est cône on est cône, référence vous l’aurait deviné, au grand Brassens, défenseur de la langue française, lui !

Je vous ai démontré par-là, qu’il fallait se méfier des livres. Un bouquin qui fait croire par le biais d’images scientifiques que les Anglais causent comme nous, est dangereux pour nos chères petites têtes blondes. Il y a des livres à ne pas mettre devant n’importe quels yeux ! La censure dans ce pays ne fait pas son boulot !

Encyclopédie-Visuelle-Bilingue-
Encyclopédie-Visuelle-Bilingue-

Ce qui est magique dans un livre se résume en un mot qu’il faut mettre au pluriel. Ce mot est : découvertes.

C’est alors que s’opère la magie, les découvertes deviennent plaisir, le plaisir devient partage et c’est pourquoi aujourd’hui vous allez fouiller dans votre bibliothèque, sortir un livre oublié et l’offrir à un de vos proches. Avant Noël, offrir un cadeau, c’est vraiment un cadeau !

Et pour faire un cadeau, vous avez le choix entre « Mon jardin au service d’une biodiversité équilibrée » et « Prendre soin de ses plantes d »intérieur, » Daniel Lys, Editions Jouvence Nature d’une biodiversité » 

Mon jardin au service d'une biodiversité équilibrée
Mon jardin au service d’une biodiversité équilibrée, le livre !
Prendre soin de ses plantes d’intérieur, le livre !