Comment j’arrEAUse ?
Polémiques, querelles de clochers, discussions à n’en plus finir sous l’arbre à palabres… l’eau, symbole de vie et de pureté devient un enjeu vital quand elle se raréfie. Si les jardiniers sont d’accord sur l’importance de la collecte du précieux liquide, l’heure de l’utilisation de l’eau pour le jardin n’a pas fini de les faire se chamailler.
Les uns vous diront que l’arrosage le soir est la meilleure façon d’hydrater les plantes car l’eau reste dans le sol toute la nuit, et que l’arrosage du matin s’évapore de suite. Les aficionados de l’arrosage du matin vous rétorqueront que le soir, la plante est chaude et que ça lui fait un choc thermique, et que de plus, une atmosphère humide est favorable aux champignons pathogènes !
Si tout le monde est d’accord pour ne pas arroser en pleine chaleur, les us et coutumes des uns, se confrontent aux scrupuleuses applications de méthodes culturales culturelles des autres. Ah ! L’habitude…
Alors qu’en est-il ? Tout dépend de l’heure (matutinale ou pré nocturne), de la saison, de la température du sol, du système d’arrosage et de la température de l’eau d’arrosage. Avec ça, vous êtes servis…
En fait, le choc thermique est réel. Il vaut mieux arroser le soir sans mouiller le feuillage, avec une eau à température ambiante. Si vous utilisez un asperseur avec l’eau du robinet, préférez le matin. Les feuilles sècheront vite et cela évitera une contagion cryptogamique.
Cela dit, si vous avez pris la précaution de pailler votre jardin, on oublie le problème du choc thermique et l’arrosage journalier. La question reste entière avec le gazon qui est tout sauf écologiquement correct. A moins d’accepter une étendue jaune paille qui vous rappelle que vous êtes en été !