« Prendrais bien une petite douche, moi… »
Qui n’a jamais entendu l’appel du philodendron, le soir au fond du salon ? Ce beau philo qu’on avait mis dehors à la belle saison et qui vient de regagner ses quartiers d’hiver.
Home sweet home, chante-t-il, malgré la luminosité s’affaiblissant. Mais bon ! Heureux de retrouver l’intérieur et les copines plantes vertes, surtout les nouvelles venues, toutes fraîches aux couleurs franches, vêtues de leur jolie robe-cache-pot vernissée.
Mais Novembre est là, il faut remettre le chauffage ! La plupart des plantes d’appartement sont d’origine tropicale ou sub-tropicale, là où les hivers n’existent pas. Déjà que la diminution de l’intensité lumineuse et de la durée des jours ne plaît pas à tout le monde végétal, il va falloir supporter l’aridité de l’air !
Le chauffage
Le chauffage est source de problème. Il est vrai que notre philo en a vu d’autres. C’est un robuste et quand il souffre, il est capable de ne rien dire durant des mois. Mais le croton, le dracaena et le maranta sont bien plus sensibles, et ils le font savoir : chute des feuilles et aspect terne sont les premiers signes d’un mal-être. Et croyant à un manque d’arrosage, ces plantes se retrouvent avec un apport d’eau excessif dans leur pot intime. Ça frise même l’asphyxie racinaire !
Comment éviter que nos belles de salon se retrouvent dénudées de leurs couleurs d’apparat ?
Augmenter l’hygrométrie de la pièce. En apposant des humidificateurs sur les radiateurs ou en plaçant le pot de la plante sur un lit de gravier au fond de la soucoupe avec de l’eau dans cette dernière sans que le fond du pot ne touche l’eau. Vous suivez ? L’eau en s’évaporant fera remonter l’hygrométrie autour de la plante.
Sinon il vous reste la douche. Un pulvérisateur d’intérieur – il en existe de très jolis – rempli d’eau de pluie – non calcaire – et quelques giclées de temps à autres sur le feuillage.
Attention, ce mode opératoire est fortement déconseillé sur les plantes en fleur…
Le retour des vacance d’hiver
Afin que plantes vertes et hiver ne soit pas synonyme de déchets verts au retour des vacances, je vous laisse le soin de lire l’appel au secours du philo dans le billet d’humeur de février