C’est le moment de fleurir nos balcons et terrasses, de remettre de la couleur dans les potées, de préparer la floraison de la belle saison. Une visite chez la jardinerie du coin s’impose donc. C’est là que vous craquez pour les belles fleurs aux teintes chatoyantes, ne dites pas non, je le sais… je fais pareil. Ça s’appelle l’achat d’impulsion ! Toujours est-il que l’on se retrouve avec un coffre de voiture plein d’espoir coloré. Arrive le moment de la plantation en jardinière.
Alors, j’ai la jardinière, le terreau, les fleurs. Qu’est-ce qu’il manque ? Les petits cailloux !
Pour une plantation en jardinière, l’indispensable drainage
La jardinière de l’an dernier a été lavée et désinfectée avec du vinaigre blanc pour éviter les maladies endormies…
Je pose un lit de gravier dans le fond. Mais comme les graviers me manquent, je file un grand coup de marteau sur une tuile déjà fêlée. Voilà, j’ai la quantité adéquate pour tapisser le fond de la jardinière. Cette opération est indispensable. Cela évite que la terre ne bouche les trous d’évacuation qui servent à éliminer l’eau en excès mais aussi permettent les échanges gazeux. Car les racines, elles respirent !
Le trempage des plantes
Allez hop ! un petit tour dans la bassine d’eau. On ne plante pas une motte sèche car l’humidifier est plus difficile ensuite. Quelques minutes suffisent pour bien faire pénétrer l’eau au cœur de la motte.
Le remplissage de la jardinière
C’est le moment de mettre le terreau « spécial jardinière plantes fleuries » ou quelque chose qui s’y rapproche, dans votre contenant. Mais quelle quantité ? Je pratique de la façon suivante : je pose une règle en travers de la jardinière. Il faut que le dessus de la motte soit 2 cm sous la barre. Lors du remplissage final avec le terreau, il y aura 1 cm de substrat sur la motte. Il restera donc 1 cm pour atteindre le haut de la jardinière, c’est une réserve pour l’eau d’arrosage. Mais bon, on n’est pas à 2 mm près non plus…
Le pincement
Petite opération à pratiquer du bout des doigts, le pincement. Coupe-lui la tête il lui poussera des bras ! La photo montre un fuchsia. Je lui ai supprimé le haut de chaque tige afin qu’il s’étoffe. Une coupe, et c’est 2, voire 4 pousses supplémentaires. Et donc d’avantage de fleurs, ce qui est le but recherché.
La touche finale
Après avoir mis la jardinière en place, j’apporte un peu d’engrais organique spécial fleur, et je grattouille légèrement la surface pour l’enfouir un peu. Il ne reste plus qu’à arroser le tout copieusement. L’eau tassera le substrat suffisamment. Néanmoins, il faut parfois rajouter un peu de terreau car le niveau de terre a baissé et les mottes peuvent ne plus être recouvertes.
Il ne reste plus qu’à attendre, surveiller le chat gratteur, la limace vorace, les pucerons colonisateurs… Mais si ! vous verrez, tout se passera bien !
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Et si vous voulez investir dans une chouette jardinière…