Dans voile d’hivernage il y a hiver. Le voile est donc utilisé pour protéger les plantes des ardeurs de l’hiver, des morsures de la température négative. Sauf que, avec cet hiver qui n’en est pas un, au regard des températures dignes de mars voire avril, le voile d’hivernage ne fait pas grand-chose. C’est là que vient le danger ; croire que l’hiver est fini et que de toute façon les plantes sont bien protégées au cas où.
Un voile d’hivernage, c’est comme une couverture, ça isole du froid par l’air qui est contenu entre les fibres. Mais avec la pluie, et le vent dans certaines régions, les couches de voile (parce que les plantes sont en principe emmaillotées de plusieurs couches) se collent, la fibre se gorge d’eau et le voile n’a plus aucune action protectrice.
D’autre part, une couverture trempée en permanence peut favoriser les maladies cryptogamiques, comme les moisissures, pourritures et autres.
Le conseil est de faire sécher les voiles en les enlevant de la plante, et de les remettre en place une fois sec. Froid et humidité n’ont jamais fait bon ménage.
Ce travail qui peut paraître fastidieux permettra à la plante de retrouver son isolant protecteur. Car n’en doutons pas, le froid va bien finir par arriver. Et le plus tôt sera le mieux. Les gelées tardives sont les plus destructrices.
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