« En voici une drôle d’idée ! Mon jardin est déjà un bout de nature ?
Ce jardinier est-il devenu fou ? »
J’imagine vos neurones s’agiter pour trouver réponse à votre interrogation justifiée. Je vais donc vous faire part de mon intense réflexion, qui a débouché sur cette déclaration.
Faire venir la nature dans son jardin, c’est amplifier la biodiversité, et par là même, recréer l’équilibre qui n’aurait jamais du être rompu.
Plus de variétés de plantes, donc de fleurs, incitera les butineurs à passer le portillon de votre jardin et à séjourner tant que le gîte et le couvert seront présents. Les insectes visiteurs de fleurs épanouies, ces pollinisateurs vagabonds, sont les obtenteurs des fruits et légumes de votre jardin, sans oublier le miel des abeilles.
Mais les fleurs d’été sont source de pollen et nectar, lorsque les auxiliaires – ceux qui vous ont boulloté les méchants parasites des plantes – n’ont plus grand chose à se mettre sous les mandibules. Lorsque le puceron vient à manquer, la fleur offre tout ce qu’elle a pour satisfaire l’appétit de nos petites bêtes à bon dieu. Sans ces fleurs estivales et mellifères, les auxiliaires risquent de repartir vers des contrées plus accueillantes.
Faire venir la nature dans son jardin, c’est pourvoir à la survie de toute cette faune.
Avril est le mois des semailles de prairies fleuries, de fleurs des champs, de mélanges pour biodiversité… vous trouverez en jardinerie un choix sélectionné de graines à semer pour favoriser la venue des auxiliaires, mais aussi pour la beauté de votre espace extérieur.