La création d’un massif de plantes vivaces requiert un certain nombres d’actions à faire dans l’ordre. Voici comment j’ai organisé ma journée.
Les travaux préliminaires
La préparation du sol est le moment le plus important mais… le moins « drôle ». Ratissez les graviers et enlevez les pierres les plus grosses présentes en surface. Le nombre « d’œufs de taupes fossilisés», nom gentillet donné aux cailloux et autres pierres, laisse présager l’utilisation de la pioche. Effectivement, au bout de quelques minutes, le fait est avéré, là-dessous, c’est un nid de caillasses. De plus, dans une terre bien tassée !
L’utilisation de la pioche, c’est comme le bistouri du chirurgien, en plus lourd. Il y a les tuyauteries à éviter, les racines des arbres à ne pas blesser, un manche à ne pas casser…mais surtout, les reins du jardinier à préserver. La frappe est nette, franche et sans bavure. Avec néanmoins, parfois une résonance dans les poignets, voire les épaules quand le pic rencontre plus dur que lui.
Bref, une demi-journée plus tard, le sol est défoncé sur 30, non, heu.. sur 20 cm.
A nouveau, la griffe et le râteau officient afin de rendre le lit de plantation plus souple, moins minéral. 2 brouettes de pierraille s’en iront boucher les trous du chemin. Les cailloux ne vont quand même pas s’imaginer continuer à roupiller sans rien faire. Recyclage.
Prendre en compte les « déjà là »
Il faut composer avec les constantes, à savoir : un robinet dans le mur, une gouttière qui déverse son torrent à la moindre averse.
Une pierre plate accueillera les pieds de l’arroseur, en l’occurrence les miens. Un cheminement de tuiles renversées guidera l’eau hors du massif. Le terrain étant en pente, l’eau continuera de s’écouler entre les graviers. A l’extrémité du chemin de tuiles, j’ai posé un petit rocher. Parce qu’il ne faut pas oublier d’allier décoration et fonctionnalité. La pierre – que j’ai surnommé Gasper, vue la tête de fantôme – protège le bord de la dernière tuile, afin de lui éviter un coup de pied malvenu.
Vient le moment de la plantation. Puis épandage de compost, d’engrais organique (un fond de sac), et surfaçage avec du broyat de branches de chêne vert. Les plantes sont un peu serrées mais elles serviront de pieds mères lors d’un dédoublage futur, pour les autres massifs. Vous êtes l’heureux(se) artisan(e) de la création d’un massif de plantes vivaces
Et voilà : avant et après !
Pour éviter les plantes vivaces « fatiguées », voici ma sélection
Oh c’est chouettos ! Bravo Daniel ! Le sol semble bien ingrat à cet endroit là surtout pour le dos du jardinier ! Et alors tu as mis quoi comme plantounes ? Je verrai tout ça en vrai demain ! hi hi hi !
Ha ha ! vous voulez tout savoir sur le choix variétal ! Et bien il faudra attendre. J’en parlerai quand les plantes seront un peu développées. Ce que je peux dire, c’est que c’est aussi un terrain d’essai. Certaines resteront, d’autres seront déplacées. L’orientation du massif est Est. Soleil le matin et jusqu’à 10 h en hiver, car le soleil est bas et la maison fait de l’ombre.Les fleurs dites de soleil fleuriront-elles de façon optimum ? L’été, l’ensoleillement est plus long. A suivre…
Quel boulot dis-donc !!!! ta terre est nickèle (voui, j’ai l’accent) après ton passage ! Je suis comme Brindille : j’ai hâte de connaître ta sélection de plantes qui a dû être ardue vu la situation ; on est en angle de bâti, à l’ombre l’hiver et plein cagnard l’été, non ? j’aperçois de l’ail d’ornement, un hosta ? et pour le reste, je ne distingue pas… Je te dis à très bientôt, la langue bien pendue 🙂 Des biz
Ma chère Aline il te faudra être patiente ! c’est pour bientôt 🙂 Et a très vite dans le studio de la radio…
Et si tu nous donnais aussi la liste des plantes stp. Ainsi que l’exposition de ta plate-bande ce serait sympa, merci Daniel.
J’espère que la journée de demain sera moins arrosée que celle de hier.
Bises
Encore un peu de patience… Attendons que les vivaces prennent de l’ampleur et fleurissent. Expo Est. Soleil du matin, chagrin??
J’aime bien le chemin en tuile, c’est joindre l’utile et le décoratif
j’aimerai bien connaitre aussi les plantes choisies
bonne fin de weekend
Pour ce qui est des tuiles, j’aurais préféré des tuiles plus anciennes, moins rouge. Peut-être que je changerai. Les plantes, j’en parlerai plus tard, quand elles auront pris de l’ampleur; A bientôt donc !
Daniel ,bonjour,Tu t’es bien casse le dos a fouir et depierrer,la grelinette je pense t’aurait evite cela de plus a moins que tu semes des carottes,les pierres n’empêchent pas les plantes de se developper,une bonne brouette de compost,plantations et un bon paillage BRF .les tuiles « canal » bien perforees peuvent permettre d’arroser quelques plantes qui demandent un peu plus d’eau ,mais ca va faire un joli coin fleuri,as tu mis quelques jolis asters.?
Le grelinette ? impossible au vue de la dureté du sol et de la masse de cailloux. J’ai mis compost et brf mais il fallait tout de même pouvoir faire les trous de plantation, donc évacuation des pierres gênantes. Mais bon, ce n’est pas non plus un travail titanesque, avec un peu de temps et d’huile de coude biodégradable…