Les 17 et 18 septembre derniers, c’étaient les journées du Patrimoine. Je suis donc allé visiter…le jardin d’Elodie. En avant pour la ballade.
A la sortie de Pont St Esprit, à la fin d’une petite route qui grimpe, sur la gauche un grand cèdre m’accueille. Le portail est ouvert, j’entre.
Des crocus d’automne, des Stembergias, attirent mon œil par leur couleur jaune vif. Un carré aux angles bien droit forme le cadre idéal aux touffes de lavandes taillées en boule. Puis une rocaille ; avec un mélange savoureux de vivaces et petites plantes aux couleurs douces ; le blanc et le rose des aster, des sedum, se mélangent aux euphorbes et autre cinéraire maritime. Un pittosporum tenuifolium fait le fier avec ses petites feuilles rondes panachées de crème.
jardin d’Elodie, sedum et euphorbe
Le tour de la maison est semblable. Ici, je découvre un point de couleur, tel un don généreux et humble, doux et reposant. Là, une forme, une odeur, semblent se réjouir de ma visite. Je suis chez Elodie, dans son univers.
Et vous savez quoi ? Le jardin est le reflet de l’âme de celui qui le créé, qui le soigne. Visiter un jardin c’est entrer dans l’intimité, dans la tête et dans le cœur du jardinier ou de la jardinière. A entendre Elodie, son jardin n’en est qu’à son début, la tâche est rude et le résultat pas toujours à la hauteur de ce qu’elle voudrait.
En cette journée du Patrimoine, j’ai visité un jardin. Tous les jardins font partie de notre culture. Grands ou petits, naturels ou sophistiqués, de rapport ou ornementaux, privés ou publiques, les jardins sont des monuments, des œuvres d’art. Merci Elodie de m’avoir permis de visiter ta création, ton patrimoine. Un coucou aussi à ton mari David qui t’aide dans cette tâche.
Elodie, c’est Mam’zelle Brindille. Allez lui rendre visite.
Pour finir je citerais Marie-Sabine Roger
C’est pas parce qu’on est inculte qu’on n’est pas cultivable. Il suffit de tomber sur un bon jardinier.La tête en friche, source
jardin d’Elodie, Ipomée et belle de nuit
2 photos, 2 coups de coeur, ta multitude de mots pour décrire ma pote jardinière qui conduit comme un pied et en fait des sketches rigolos certes, (rhaaaa, ça va, je sais c’que c’est la conduite en pied : je pratique tous les jours) mais conduit surtout son jardin comme une vraie cultivatrice au naturel, je suis sous le charme. Avec un guide comme toi, Daniel, la réussite est au bout de la bêche mais pas au bout du sternbergia (allons, Daniel !).
Plein de grosses bises à vous deux, mes potes jardiniers !
Je suis d’accord avec toi Daniel, le jardin est le reflet , l’âme du jardinier qui le crée.
J’adore le jardin d’Elodie, je m’y sens toujours bien même en plein été quand Elodie déprime parce que son jardin souffre du manque d’eau.
Moi, je le trouve gai, plein de surprises mais aussi je compatis de la difficulté de créer un jardin dans une région aux étés secs avec un sol hautement drainant.
Comme je le disais à Elodie, avec les conditions extrêmes de son jardin, il faut assurer pour le printemps et l’automne, et accepter que ce soit plus calme en été ou alors s’orienter vers les plantes méditerranéennes .
En tous cas, j’ai hâte de retrouver son jardin !
Bises à toi et bonne journée
Ben dis donc entre les deux commentaires précédents et le merveilleux article de Daniel j’ai les chevilles qui ne vont plus rentrer dans mes sabots de jardin ! Merci ça me fait tellement plaisir de lire tout cela. J’ai beaucoup travaillé au jardin ces derniers temps, pour le remettre sur pied. D’ailleurs j’aurais encore besoin de toi Daniel pour le soin de mon rosier Rugosa (taille), ce sera l’occasion d’un article peut-être… ? 😉
Moi qui suis une inconditionnelle de l’été je dois reconnaître que dans le Gard c’est compliqué d’avoir un « jardin d’été », l’automne et le printemps c’est vrai c’est plus flatteur… Des bisous à mes amis jardiniers.
Ah oui ! j’ai fait une faute de frappe, Sternbergia ! Avec un N et pas un M !! Le genre Sternbergia est dédié au botaniste autrichien, Kaspar von Sternberg, qui est le fondateur du muséum d’histoires naturelles de Prague. Bon, vous excuserez la faute, J’ai plus d’Aime que de Haine…
Très belles photos, j’espère qu’il est toujours aussi beau depuis le temps, ce jardin…