Que faire au jardin après la pluie et ces épisodes cévenols qui ont vu la terre se prendre sur le dos 8 mois de pluie en quelques jours ? Il est grand temps…de ne pas se presser.

Le  jardin a besoin de repos, dans le sens où il serait mal venu de travailler le sol, voire d’y marcher dessus. L’eau a besoin de s’écouler et il serait néfaste de tasser le sol.

Récolte de graines et étiquetage

En revanche le jardinier n’oublie pas que la Toussaint arrive et que les gelées vont suivre. Chaque fois c’est la même chose, je peste – oui ça  m‘arrive – parce que j’ai oublié de noter les couleurs des dahlias. Etant donné que j’attends le premier coup de gel pour les ramasser, et les entreposer dans un local frais et sec, les fleurs ont disparu. Donc, je vais profiter de ce moment d’accalmie forcée pour préparer les étiquettes : pompon rose clair, géant orange à cœur jaune, blanc pur en étoile… Les massifs de l’été prochain ne me reprocheront pas – j’espère – un manque de goût ou une originalité parfois…surprenante !

Je dois donner aussi quelques iris de collection à mon voisin. Là, c’est juste un coup de marqueur sur une feuille : violet, grand jaune…

Tiens, je vais faire de même avec les graines de belles de nuit. Une étiquette pour indiquer la couleur. Il y a toujours un risque de panachage, d’hybridation naturelle. Mais tant pis pour les lois de Mendel, le pied jaune donnera des pieds jaunes ! Non mais !

En revanche, je ne sais pas quand je pourrais semer les fèves et les pois. Les semis de radis se sont fait lessiver, il me reste les fanes pour préparer des soupes (c’est excellentissime les soupes de fanes de radis !) Les navets surnagent, les carottes sont parties, quelques limaces amphibies prennent d’assaut  les choux. Triste jardin. Alors je feuillette les catalogues et me prends à rêver d’un jardin fleuri qui sent bon le thym et la farigoulette. C’est grave docteur ?

Inondations : passage du Vidourle hors de son lit

passage du Vidourle hors de son lit