Le voile d’hivernage en fin d’hiver.
Les plantes fragiles, celles qui ont eu le droit d’être recouverte d’une couverture blanche, comprenez un voile d’hivernage, celles qui ont eu un doux chausson de paille au pied, celles dont on a rassemblé les feuilles en les maintenant avec une ficelle de coton, ont bien le droit de respirer. L’activité reprend. Les nouvelles pousses ne peuvent rester sans lumière dans une atmosphère confinée sans risque de pourriture. Il est donc nécessaire d’ôter les protections dès que le temps le permet. Tout simplement pour permettre aux plantes de respirer et de se développer convenablement.
En avril ne te découvre pas d’un fil. Oui mais…
Rien n’indique que nous ne subirons pas encore quelque gelée tardive. Mais si un coup de froid peut abîmer les jeunes pousses, une pourriture non remarquée peut mettre à mal toute la plante, qui s’en remettra mal. Ou pas du tout. Que ce soit le collet de la plante, les premières racines ou les nouvelles pousses, tout ceci est encore bien fragile.
Encore une fois, tout est question d’observation. Un œil sur le thermomètre, l’autre sur la vitalité des plantes sous la protection hivernale.
Neige glacée sur lilas en fleur. Les boutons floraux risquent de griller. Aurait-il fallu mettre un voile d’hivernage ?