Ça fait des années que ça dure et ça n’est pas prêt de s’arrêter !

Déjà j’imagine vos neurones s’entrechoquer pour connaître la raison de cette affirmation. Il y a tellement de cas, où cette phrase peut être employée.

Je veux parler de ces inconscients qui vous pourrissent la journée dès le matin, en vous donnant des indications sur le temps des prochaines 24h. Et poussant la perversion à son paroxysme, ils vous indiquent l’ensoleillement et les températures des régions où vous ne mettrez pas les pieds aujourd’hui. Evidemment, comme le temps est meilleur chez les autres, voila encore une journée qui commence à vous faire regretter d’être là où vous êtes…

Il y en a marre des nuages, de la pluie ! Et ce froid qui persiste ! Et ce vent qui dessèche tout ! Et ce mois de mars qui compte 31 jours ! Réchauffement climatique ? J’ai cru que ce serait l’été 11 mois sur 12…

Il est où le printemps qui voit les enfants chercher des pâquerettes dans la prairie, des anémones blanches en forêt ? Elles sont où les hirondelles, celles qui font le printemps en même temps que leur nid ? C’était les belles histoires de mon livre de lecture de CE 1.

Bon, vous avez remarqué que l’humeur n’y était pas ! Il faut savoir que pour un jardinier, un bon temps est un temps qui ne dure pas. Même quand le soleil chauffe les plantes de mon jardin Gardois, ça m’ennuie. Si ça continue, elles vont griller…

Alors quand la déprime me gagne, je relis ce magnifique texte de Théophile Gautier : Premier Sourire du Printemps

Tandis qu’à leurs oeuvres perverses
Les hommes courent haletants,
Mars qui rit, malgré les averses,
Prépare en secret le printemps.