Voici le titre de mon nouveau livre de chevet, « Soigner le jardin par les plantes » (Philippe Delwiche, ed. Nature et Progrès)

Soigner le jardin par les plantes Philippe Delwiche, ed. Nature et Progrès

Il est vrai que les expériences menées sur les possibilités de soigner les plantes avec d’autres plantes, par les purins, macérations ou autres décoctions, relèvent plus de l’observation que de l’explication scientifique. Quoique. A force de fouiner dans différentes bibliothèques, j’ai trouvé que, de part le monde, nombreux sont ceux qui se sont penchés sur ces pratiques parfois ancestrales. Certaines études de cas vont jusqu’à énumérer les différentes substances contenues dans les plantes, mettant en avant les principes actifs. N’empêche qu’il faut fouiller pour trouver les informations sur le sujet.

Depuis quelques années, les ouvrages se multiplient ainsi que les jardiniers pratiquant un jardinage respectueux de l’environnement et donc de notre santé à tous.

Même s’il peut y a voir encore polémique sur les doses et les époques d’application des préparations à base de plantes, force est de constater qu’il est désormais facile de se procurer les préparations, voire la marche à suivre pour récolter les plantes et les utiliser pour la fabrication de ces préparations phytosanitaires.

Il est évident que l’application de préparation à base de plantes, s’inscrit dans un raisonnement cultural. De plus, ces préparations utilisées parfois en arrosage, parfois en pulvérisation, sont considérées comme des fertilisants, des éliciteurs, capables de renforcer les défenses naturelles des plantes. On ne « soigne » pas les plantes, on fait tout pour qu’elles restent en bonne santé, ce qui est différent dans l’approche du raisonnement cultural.

Il y a donc des plantes indispensables au jardin si on ne les trouve pas, sauvages, dans l’environnement proche.

« Soigner le jardin par les plantes » (Philippe Delwiche, ed. Nature et Progrès) est un livre à mettre dans toutes les mains de jardiniers, et pourquoi pas, dans les bibliothèques de tous les centres de formations agricoles, qui pourraient ajouter à la formation des jeunes, l’étude sur le terrain des préparations à base de plantes en substitution totale des pesticides chimiques.

Je suis évidemment très intéressé par les résultats que vous voudrez bien me communiquer…

Et ce n’est pas parce qu’on explique pas quelque chose, que cela n’existe pas.