L’hiver nous offre parfois des petits plaisirs…
C’est juste pour nous dire que tout n’est pas fini, que tout de dort pas complètement. Si les fleurs se font rares et qu’il faut parfois les chercher bien bas, comme les perce-neige, il y a des odeurs qui ne trompent pas.
La jacinthe pointe son nez et celle que nous sentons pour l’instant, se trouve dans un pot à la maison. La pensée plantée en automne nous offre sa plus belle robe mais pas de senteur particulière. La primevère hybride est flamboyante mais aucune comparaison avec sa petite soeur (sa mère devrais-je dire) la primevère sauvage jaune pâle qui nous chatouillait jadis les narines. Heureux les jardins qui en possèdent encore.
L’odeur dont je voulais vous parler est celle de mon copain Jules! Non, ce n’est pas le voisin ni le jardinier qui oeuvre dans mon potager mes semaines d’absence. Non, rien de tout ça. Jules c’est le nom que j’ai donné à un arbuste que j’adore. J’ai rebaptisé toute les plantes de mon jardin, les noms latins donnant parfois des complexes aux non initiés.
Jules, c’est le petit nom du Lonicera fragrantissima, un chèvrefeuille arbustif qui fleurit en hiver. Une multitude de fleurs blanc ivoire, et d’une odeur incomparable. Et cela sur 2m de haut. Une merveille ce Jules! à mettre dans tous les jardins, toutes les haies champêtres.
De plus il pousse vite, se bouture comme un rien, et je ne lui connais pas d’ennemis. Vous voulez le voir, passez à la maison.
Bon, j’essaierai de mettre une photo sur ce blog, si vous êtes sages et si vous courez en planter un spécimen à une place de choix. C’est votre nez qui va être content…