Millepertuis de l’Olympe ou du Mont Olympe, ou Olympique, ou de rocaille ou Grec… c’est comme vous voulez ! Ou en latin, Hypericum olympicum.
Descriptif
Petite plante vivace de 20 cm de haut, pouvant s’étendre sur une cinquantaine de cm d’envergure. Il est très touffu et avec de jolies feuilles persistantes, de couleur glauque, bleutée. Le feuillage est déjà très décoratif. Mais quand la floraison survient, ce sont de nombreuses fleurs en corymbe qui se dressent entre juin et septembre. La plante se ressème aussi, parfois dans des endroits peu probables. Une interstice dans un muret et hop! un nouveau millepertuis de l’Olympe voir le jour.
IL n’existe que dans le jaune. Mais une luminosité extraordinaire. C’est un très bon couvre-sol qui évolue favorablement dans une terre caillouteuse, ou argileuse, compacte. IL faudra l’utilisé en rocaille, massif de plantes vivaces, au pied d’arbustes mais toujours au soleil, sous peine de ne plus le voir fleurir comme il devrait.
Il est conseillé de couper les tiges lorsque les fleurs sont fanées.
Son grand frère H. calicinum est bien plus volubile et envahissant. Avec ses grandes feuilles vertes et sa vitesse de pousse, il garnit les talus et retient la terre. Mais, dans une rocaille, il n’a pas l’élégance et la délicatesse de son petit frère. Ce n’est pas pour rien qu’il porte le qualificatif de « olympicum«
Toutefois, si vous voulez procéder à l’élaboration d’huile de millepertuis, les deux espèces citées ne vous serviront pas. En effet, l’huile de millepertuis se fait avec Hypericum perforatum. Une espèce qui se trouve dans la nature, surtout dans le midi de la France. On dit que la meilleure date pour en ramasser les fleurs est le 21 juin ! Les sommités fleuris séjourneront plusieurs semaines dans un bocal de verre, rempli d’huile, en plein soleil, huile qui deviendra rouge sang !