L’Achillée filipendulina a un feuillage de fougère, avec des fils qui se détachent du bord de la feuille, une fleur en corymbe jaune, une résistance à quasiment tout, et une odeur, heu… comment dirais-je… un peu acre.
Bon, on aime ou on n’aime pas. Mais alors, comme plante facile qui colonise les endroits secs, pauvres, rocailleux, elle est championne ! De plus pour les amateurs de bouquet sec, elle sèche remarquablement bien. Il faut alors la cueillir avant totale éclosion.
Il n’y a que la fleur qui…. le feuillage aussi, je trouve. Bon, vous n’êtes pas obligé de mettre votre nez dessus et de le froisser (le feuillage, pas le nez). Mais j’en connais qui aiment bien cette odeur, comme quoi.
La plante fleurie monte à plus d’un mètre de haut. Elle colonise facilement les terrains secs, pourvu qu’elle soit au soleil. Dans les climats doux elle peut garder son feuillage l’hiver. Mais pour l’avoir constaté dans le midi, il est préférable de couper à la fin de l’hiver les restes de feuillage. La plante n’en est que plus belle avec les nouvelles repousses.
Autres espèces d’achillée
Si vous n’aimez pas le jaune, l’achillée existe en d’autres coloris. Achillea millefolium, l’achillée millefeuille existe en rouge cramoisi, en rose, en parme, en blanc et en abricot. La plante fleurie a une hauteur plus modeste, environ 50 cm. Mais comme sa consœur, elle est très florifère. Elle a les mêmes exigences, sols secs, et au soleil.
Autre espèce, Achillea ptarmica et son cultivar ‘Perry’s White’. Ses fleurs sont en groupes de pompons blancs. Les inflorescences montent à 60 cm de haut, avec une constance : sol sec et au soleil.
Son nom m’amuse car il rappelle celui du patron de Clark Kent, (Superman) journaliste au Daily Planet, à Métropolis, à savoir Perry White. Mais mes recherches ne m’ont pas permis de faire un rapprochement !