La taille de la tomate : Technique culturale ou culturelle ?
Avril arrive et déjà les piquets et traverses structurent le potager. Ces supports de bois, de bambou ou de métal seront prochainement garnis de pieds de tomates luxuriants.
C’est alors que s’affrontent deux écoles : les « culturels » et les « négationnistes du sécateur ». Les premiers vous expliquent la technique du pincement des solanacées en comptant le nombre de bouquets floraux sur chaque ramification, après avoir toutefois supprimé le moindre gourmand.
Les adeptes de l’autre école, laissent vagabonder la végétation en prenant soin d’attacher toutes nouvelles pousses. Une végétation abondante donne plus de force à la plante et le risque d’un parasitage fongique ou animal est restreint, sans baisse de rendement. De plus l’ombre apportée à la tomate réduit les risques dus à un ensoleillement violent. (Surtout dans le Sud)
Cette année, dans votre potager, j’imagine qu’il y aura deux conduites différentes dans la culture du légume fruit préféré des Français. Juste pour essayer…
j’ai pratiqué les deux méthodes . j’ai eu de belles tomates avec la non taille sans tuteur en 2010. certaines tomates ont pourrie a contact du sol car je n’ai pas pu toutes les surélever . j’ai gagné aussi en précocité. en 2011 j’ai conservé un seule tige sans jamais couper la partie terminale . cette fois j’ai mis un grillage surélevé par des moellons pour les protéger du contact du sol . résultat des fruits moins gros mais plus abondants . je pense renouveler cette technique en 2012 . je mulche abondamment et j’arrose avec parcimonie . il ne faut surtout pas arroser le feuillage pour éviter la mildiou. cette année je n’ai pas traité et le mildiou est apparu a la fin .