Comment choisir son rosier ? La beauté étant subjective, ce sont bien vos critères qui feront la différence, une fois que vous aurez sélectionné le type de rosier: couvre-sol, arbustif, grimpant…
Certains rosiéristes présentent une gamme labellisée ADR, comprenez Allgemeine Deutsche Rosenneuheitenprüfung que l’on pourrait traduire par Essais qualitatifs des nouvelles variétés de roses en Allemagne.
Pour recevoir cette distinction, le rosier doit répondre à des critères bien précis, notamment la résistance aux maladies et ravageurs lors des trois années de culture sur 11 sites allemands. Le rosier concourant ne reçoit évidemment aucun produit de traitement durant la période de culture.
Sont pris en compte aussi les caractères esthétiques de la plante, son parfum, sa couleur, son nombre de fleurs, sa résistance au froid, et sa croissance.
Ce concours existe depuis près de 50 ans! Ce sont environ 150 variétés de rose qui ont reçu le label ADR.
Sauf que la communication sur cette qualité est relativement timide. Peut-être que les autres rosiers pourraient en pâtir?
Toujours est-il qu’après avoir discuté avec des obtenteurs de roses, ceux qui à force de croisement et de patience nous offrent le meilleur de leur résultat, ces magiciens de l’hybridation savent bien que certaines de leur création ne pourront donner le meilleur d’elles-mêmes qu’avec un maximum de soins et d’attention.
A savoir: le rosier est gourmand, en fertilisation naturel, en eau durant sa floraison et surtout pas en hiver ou en pleine canicule (repos estival pour lui aussi). Il aime le soleil et déteste les sols lourds et détrempés.
L’arnaque: ce mot est fort mais je trouve que c’en est une: le rosier vendu en pot et en fleur de mai à juillet, est très souvent greffé sur un porte-greffe « Multiflora« , idéal pour la culture en pot, mais pas pour la pleine terre. Il est plus sensible aux maladies et vit moins longtemps.
A quand une véritable communication sur les porte-greffe des rosiers?