10 techniques à mettre en place dans son jardin afin de limiter les intrants chimiques et pourquoi pas, s’en passer! Voyons le 9ème chapitre, les plantes compagnes
Il vaut mieux être bien accompagnée que seule ! disait la tomate au fond du potager.
Les plantes compagnes sont aussi appelées cultures associées.
Les cultures associées
Les plantes au service des plantes. Je t’aide, tu m’aides !
Les moyens déployés par les plantes pour aider les voisines sont nombreux : substances excrétées par les racines, odeur répulsive ou attractive des fleurs ou du feuillage, systèmes racinaires complémentaires, présence de bactéries fixatrices d’azote…
La connaissance des actions des plantes envers les prédateurs et les auxiliaires est un atout pour la prévention d’attaques parasitaires. Si la capucine attire les pucerons et donc les prédateurs du puceron, le haricot lui, éloigne le doryphore et la carotte fait fuir la mouche de l’oignon. L’association judicieuse de plantes côte à côte, est une méthode de prévention contre le parasitisme.
Le persil aime l’asperge, l’asperge aime le basilic, le basilic aime la tomate, la tomate aime l’oignon, l’oignon aime la laitue, la laitue aime le radis…
L’inverse existe aussi…
Vous pensez bien que ce serait trop simple. Il y a des plantes qui préfèrent ne pas se côtoyer. Un exemple simple, les haricots et les alliacées (ail, oignon, poireau, ciboulette…)
Pourquoi ? Les haricots, comme les pois, les fêves… abritent sur leurs racines des bactéries qui ont la particularité de transformer l’azote de l’air en une formule adaptée à la nutrition des plantes. Les végétaux ne peuvent pas se servir de l’azote contenu dans l’air. Ces bactéries le transforme sous une forme assimilable. Donc les haricots, pois et fêves n’ont pas besoin d’apport d’azote pour pousser. Mais ! Les alliacées sécrètent au niveau de leurs racines, des substances bactéricides. Si vous plantez de l’ail et de l’oignon proches des haricots (ou juste après la culture des haricots ou des pois) les bactéries sont détruites.
Les exemples d’un coté comme de l’autre sont nombreux. On ne sait pas toujours expliquer pourquoi ça marche ou nom. Toujours est-il que les jardiniers qui cultivent en bio et en biodynamie sont très à l’écoute des associations de plantes. Si les plantes peuvent s’aider toutes seules, pourquoi s’en priver.
1. la plante adaptée à son milieu
6. La gestion des plantes envahissantes
7. les bons gestes aux bons moments
8. Le bon outil, adapté, entretenu
10. La rotation des cultures : 2 ans de vacances !
