Et vous? De quelle humeur êtes vous devant un problème récurent?

Alors si j’ai bien noté, 1,30 de haut et 1,10 maxi à la base, plus un pied et un sac d’emballage pour le jeter. La joie de Noël ne doit pas être ternie par la perspective du démontage – évacuation de janvier.

Je suis devant le box de vente des sapins. J’ai les dimensions. Mais personne ne m’a dit quel « type » de sapin.

Il y a celui que l’on prend d’habitude et qui met des aiguilles dans la moquette. Le gars qui inventera un sapin avec des aiguilles larges comme les feuilles de platanes aura toute la gratitude des balayeurs.

Il y a un sapin tout bleu. Vu la tonne de paillettes, guirlandes et bombe dorée que les enfants vont lui mettre, l’investissement ne se justifie pas.

Il y a un sapin « vrai ». Le vendeur m’explique que les précédents sont un épicéa et un cèdre. Et alors ? Le père Noël sera fâché ? Bon ! Allons-y pour le vrai sapin de Nordmann qui –dixit le vendeur- garde toutes ses aiguilles. C’est la moquette qui va être contente. Ce modèle existe même en pot. Au prix où il est vendu, j’espère qu’il y a des racines dans le pot… D’ailleurs où se trouve l’intérêt, il n’y a pas de place dans le jardin pour le planter.

Va pour les aiguilles perpétuelles, et le pot noir, lourd et pas évident à porter.

Reste à le mettre dans la voiture, et là, je sens mon humeur bucolique redevenir bêtement citadine…