On appelle parfois le Berberis, épine vinette, alors que ce nom indique que l’espèce « vulgaris ». Ce sont ces fruits qu’on appellerait en arabe berberis, mais l’étymologie est incertaine. Berberis est utilisé très souvent comme nom courant. En revanche il en existe près de 200 espèces ! Originaires, d’Europe, d’Afrique du Nord et de l’Ouest, du centre de l’Asie et d’Amérique, quelques espèces sont cultivées en France. Néanmoins, elles sont de plus en plus rares en jardinerie. Certainement à cause de leurs nombreuses épines. Berberis est a l’origine du nom de la famille, berberidacées.
Description
Certaines espèces sont persistantes, d’autres caduques.
Les persistants
Berberis darwinii, forme érigée d’1.50m de haut et autant de large. Une floraison jaune orangé très appréciée. Feuilles de houx. Il existe une variété naine : ‘Nana’, pour rocaille
B. julianae, 2.00m de haut, très bien en groupe ou en haie défensives par ses longues épines. Floraison jaune, et des fruits allongés bleu foncé.
B. stenophylla, le nom de l’espèce indique des feuilles étroites. Elles sont vert foncé sur des rameaux arqués. Floraison jaune très abondante. 2.00m de haut
Les caducs
Berberis thumbergii, l’un des rares qui restent sur le marché dans ses variétés pourpres. 2.00 m de haut, feuillage vert. Floraison jaune. Il a donné de nombreux cultivars intéressants par la couleur du feuillage vert, jaune, ou dans les rouge violacé. De nombreuse différentes tailles et formes, colonnaire, boule, rampante…
B. X ottawensis ‘Auricoma’, un hybride de 3.00m de haut. Feuillage pourpre violacé. Floraison jaune.
Je trouve dommage que Berberis soit tombé dans l’oubli et que les derniers représentants ne se trouvent que dans les parcs et jardins publics. Ces arbustes poussent dans des sols moyens, soleil ou mi-ombre, et possèdent un bel effet décoratif par la floraison et pour certains, leur fructification. Il est vrai que les épines et les fruits pour la plupart toxiques ne jouent pas en sa faveur…
Les fleurs en grappe du Berberis au printemps
La floraison est moins importante sur les espèces caduques que sur les persistantes