Comment mettre une filière en danger ? Se tromper en donnant une information erronée. Le concombre n’a pas eu le droit à la présomption d’innocence et c’est la filière entière qui est condamnée. De la production jusqu’au bout de la chaine de distribution, le concombre emmène avec lui dans son sillage du principe de précaution, les tomates et autres productions espagnoles.
Maintenant les graines germées. Jusqu’à la prochaine intoxication qui endeuillera des familles et des producteurs. Après la viande (poulet à la dioxine, veau aux hormones, vache folle, mouton tremblant…) voici les légumes qui étaient déjà suspects tant la présence des pesticides y est permanente. Maintenant que le végétal tueur hante les rayons, où la ménagère peut-elle remplir son chariot ?
Stoppons là le catastrophisme et continuons à faire confiance à nos producteurs, maraîchers et arboriculteurs. Il y aura toujours des incidents et malheur à ceux, même involontaires, qui en sont la cause.On sait qu’un fruit blette discrédite tout le cageot. N’apportons pas notre crédit à l’arbre mort qui cache la forêt luxuriante.
Alors il reste une solution, se les faire soi-même. Si vous ne faites plus confiance à la filière de production de fruits et légumes, remplacez 100m² de pelouse par un potager et faites vos bordures de jardin avec des groseilliers, framboisiers… Mettez des fraisiers dans vos parterres de fleurs, et des haricots grimpants au pied des haies. Vous trouverez alors plaisir de faire et plaisir de la bouche. Et lorsque votre jardin se reposera (entre deux récoltes) vous irez bien faire un tour chez votre marchand des quatre saisons, questions de gouter aux productions locales… Il vous réservera le meilleur accueil. Entre gens de la terre…