Après l’incendie de cet automne…
…repoussent les chênes kermès et les arbousiers ainsi que quelques herbacées. Les suites de l’incendie qui a ravagé un superbe coin de nature, restent en place les squelettes des ligneux et une couche de cendres au sol. Néanmoins, il ne faut pas croire que tout est mort. La nature reprend ses droits et la végétation recolonise cet espace ensoleillé. Mais pas de la même façon. Les salsepareilles prennent le dessus et les arbres et arbustes peinent à se frayer un chemin à travers cette couverture épineuse dense.
La salsepareille est une liane vivace, au feuillage persistant, que les Schtroumpfs connaissent bien. Ils en font de la confiture. N’essayez pas de cuisiner la salsepareille, elle est toxique !
En médecine populaire la salsepareille est utilisée pour luter contre les rhumatismes, les maladies vénériennes, la syphilis, les maladies de peau, donner du tonus sexuel. Elle est dépurative, expectorante et hydratante. On lui donne aussi des vertus anti-inflammatoires.
Mais alors, où se trouve la toxicité de la salsepareille ? Dans ses fruits et ses racines ! Les petites boules rouges provoquent des troubles digestifs, nausées, vomissements. Donc, pas de confiture avec les baies rouges de la salsepareille. Seules, les nouvelles pousses rougeâtres du printemps pourraient se consommer comme des asperges. Si vous aimez les gouts amers…
Pour rappel, seul un médecin ou un pharmacien peut vous prescrire ou vous conseiller un médicament.
Et les ligneux dans tout ça ?
Les composants de la végétation sont en course perpétuelle. C’est à qui colonisera le plus d’espace, au sol ou en l’air. Les graines qui étaient au sol, plus ou moins enfouis, germent. Les racines de vivaces émettent de nouvelles pousses. Les ligneux, arbres et arbustes repartent de leur souche. Et le plus rapide prend la place. Mais tout le monde s’entraide. Pour abriter du soleil brûlant, pour puiser l’eau en profondeur, pour freiner la puissance de l’eau de pluie… La nature a toujours le dernier mot.