Le fraisier a un petit nom latin, Fragaria, dérivé de fragra, la fragrance, le parfum. Ce qui fait dire que certaines fraises issues de culture intensive devraient changer de nom…
La fraise n’est pas un fruit, mais plutôt un fruit fleur, car les véritables fruits sont les petits grains présents à sa surface, les akènes. Laissons là ces particularités botaniques pour nous consacrer au jardin du mois d’août et l’entretien de nos pieds de fraisiers.
Léger travail du sol, un peu de fertilisation organique adaptée et, top départ pour la multiplication asexuée. Cette dernière pratique est une multiplication végétative, proche du marcottage.
la multiplication asexuée
Le fraisier donne des tiges fines, souples, rampantes appelées stolons. Sur ces stolons apparaissent des bourgeons (vu que ce sont des tiges) donnant très vite de petites rosettes, les futurs fraisiers. Parfois même ces rosettes sont déjà enracinées près du fraisier pied-mère.
Si ce n’est pas encore le cas, conserver trois ou quatre stolons par pied et deux rosettes par stolon.
Placer les rosettes juste au-dessus d’un godet rempli de terreau de semis ou de terre de jardin avec du sable.
Fixer le stolon avec un cavalier (petit fil de fer en U) afin que la base de la rosette touche la terre du godet.
Attendre que le plant soit bien enraciné avant de pratiquer le sevrage : séparer le nouveau fraisier du pied-mère (couper le cordon ombilical en quelque sorte).
La nouvelle plantation de ces fraisier se fera en automne dans un sol propre, bien amendé avec du compost mûr, et n’ayant pas eu de plantation de fraisier depuis au moins quatre ans ! Ça s’appelle la rotation des cultures, afin de ne pas favoriser les parasites spécifiques à cette plante.
L’astuce plus : faire plus de pots que nécessaire et les échanger avec d’autres jardiniers afin d’augmenter la biodiversité dans le potager.